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Time Does Fly.

Listening: The Scientist - Coldplay

Je viens de parcourir les quelques pages et articles que mon esprit juvénile a pu écrire par le passé. Et force est de constater que l'eau a coulé sous les ponts..

Je suis enfin devenu l'homme que je me suis efforcé de devenir depuis tant d'années. Ou peu s'en faut. Je n'écrirai pas de pavé là-dessus. Disons simplement que je suis quelqu'un de bien. Je n'ai plus peur.

Bien sûr, tout n'est pas parfait, et bien sûr, je ne suis pas totalement heureux. Mais je sais, je sens que mon temps viendra. Je ne suis plus aussi pressé. Je sors tout juste d'une rupture, et les choses ne sont pas aussi lumineuses que je le souhaiterais, mais je pense le vivre assez bien. Je n'aime pas être seul, mais qui pourrait supporter la solitude de la chair et de l'esprit après avoir connu la béatitude? Pourtant, je pense que je pourrais m'y complaire quelques temps. J'en ai besoin je pense. Il serait dommageable de retomber aussi vite. J'ai pu voir les erreurs causées par la recherche et la volonté de trouver trop vite une autre partenaire. 

L'avenir se desine un peu plus précisément aujourd'hui, et c'est un futur empli de perspectives gratifiantes que je perçois. Un diplôme d'ingénieur, un emploi décent, un salaire qui m'autorisera quelques folies de temps à autres, un cercle d'amis avec qui je pourrais me sentir moi-même..
J'ai envie de vivre à fond. Goûter un peu au faste et à l'extravagance. J'ai toujours eu le goût du risque. Sentir ce frisson et l'excitation du danger, de l'inconnu. Se raviser au dernier moment pour pouvoir recommencer. Je n'ai jamais eu tellement l'occasion d'essayer tout ce dont j'ai toujours eu envie. Quelque part, j'ai l'impression d'avoir gardé mes rêves de gamin. Je ne veux plus hésiter, ou encore faire marche arrière. Me faire tatouer, sortir sur un coup de tête et rentrer accompagné (pour un soir), avoir une moto, faire du saut en parachute. Reprendre la plongée, et/ou un sport de haut niveau (j'hésite entre les arts martiaux ou.. je sais pas trop). Penser à rien d'autre que moi.
Je n'ai pas trop de doutes quand à mon succès futur. Sur certains points en tout cas. Je ne suis pas adepte de la vantardise, mais je me connais. J'ai le verbe facile, une allure qui inspire la sympathie et la confiance, et je connais les gens. J'ai de l'ambition. Pas trop pour éviter les désillusions, juste assez pour avoir la motivation d'avancer. 

[..]

Cela dit, j'ai le temps. Je ne prévois pas de m'engager avant la fin de mes études. 3 ans si tout se passe bien / comme prévu.

[..]

Bref, je me sens bien. Mais j'aimerais bien que le temps passe un peu plus vite. Envie de faire de nouvelles rencontres ^_^

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So this is how it ends.

Tout est consommé.

La.. rupture, séparation, je ne sais comment l'appeler, s'est faite à l'amiable. Pas de larmes ni de supplique déchirante, pas de cris de rage ou de désespoir. Du moins pas sur le moment.
That's the way it's supposed to be, isn't it?
Lorsque les deux parties arrivent à la même conclusion, et qu'il ne semble pas y avoir d'autre solution immédiate qui puisse résoudre tous nos problèmes.
La situation est plutôt simple, et se résume en hypothèses: "Si seulement nous étions moins loin, si nous avions pu nous voir plus souvent, si j'avais été plus présent.." Mais avec des si on pourrait refaire le monde. Et c'est bien là le soucis. Les promesses d'un avenir heureux et doré ne suffisaient plus. A effacer les petits détails gênants, les douleurs causées par les séparations, ou à recharger les batteries. Parce qu'à vouloir être le plus fort, à vouloir tout endurer sans faillir, on faiblit.
Car c'est un cercle sans fin que celui du doute. Sentir que l'autre souffre par sa faute, s'en vouloir, avoir des doutes de son côté, devoir réconforter, l'être. Se remettre en question. Douter encore.

Des regrets? Un seul.
Pas que tout finisse, car c'est véritablement mieux ainsi. Seulement que ça se fasse sur une note mélo-dramatique un peu effacé, au téléphone et non en face. Pas de mains tenues ni de baiser de fin. Et surtout, pas dans la tendresse et la douceur que j'avais prévue..
Enfin, j'imagine que c'est mieux ainsi. Plus facile en tout cas.

Bref. Je suis de nouveau libre.
I'm a brand new man.


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Tears rushing down.

Il est 19h, à quelques minutes prêt, et l'écho de mes larmes résonne au dehors. Ou serait-ce la pluie? J'ai l'impression de vivre un cliché. Mon âme de romantique se réjouit et mon ego d'homme trouve toute cette situation profondément pathétique.
J'ai ouvert la fenêtre alors qu'il ne fait pas franchement une température estivale, dans une tentative désespérée de trouver de l'air. J'ai l'impression d'étouffer. Dire qu'il y a à peine quelques heures, je me sentais parfaitement calme alors que j'avais toutes les raisons du monde (ou presque) d'être dans la confusion la plus totale.
Il faut dire que je viens de (re)lire une lettre en contradiction totale avec ce que j'ai lu tout à l'heure sur mon écran. Et au milieu des brumes de mon esprit, deux bouts de phrase résonnent dans ma tête: "j'ai pas envie que tu partes" et "sans toi, je suis toute seule".
Je ne sais plus où j'en suis, ce que je dois ou ne dois pas faire. Par trois fois mes yeux se sont posés sur mon portable, et par trois fois j'ai été tenté de l'appeler. Je ne sais juste plus ce qu'il convient de faire ou d'être. Certains me répondraient que je dois prouver que je suis présent, que je crois en nous et que je ne laisserait pas tomber. D'autres au contraire, me suggéreraient de lui laisser faire le premier pas, qu'elle finira par revenir si elle souhaite vraiment continuer. Que dans le cas contraire, me manifester en premier ne ferait que l'encourager à m'ignorer, à se sentir en contrôle. Entre les deux mon coeur balance.
Tout ce que je souhaite, c'est que cette situation s'arrange. J'ai vraiment envie d'y croire. Croire que ce n'est encore qu'une mauvaise passe due à je ne sais quelles raisons. Éloignement, désaccords, incompréhensions dues à un manque de communication. J'ai envie de lui pardonner. Encore. Croire également que tout va bien. Mais pour combien de temps? Ce n'est pas la première fois, et la fois précédente était censée être la dernière.
Je suis las. Je suis prêt à avancer, ou au contraire, à ne rien faire, quitte à se laisser du temps comme je ne cesse de le proposer. Parfois, je me dis que le mieux serait de la laisser s'en aller. Se faire une idée, et me revenir, ou non. Parfois j'ai envie de mettre les voiles, m'éloigner de toutes ces prises de têtes que j'avais juré d'éviter.
Et à chaque fois aucun de nous ne peut s'y résoudre. Parce que je sais que sans moi, elle sera démunie, et que même si elle est grande et débrouillarde, elle n'aura personne pour la réconforter quand ça n'ira pas. Tout comme sans elle, je ne suis plus bon ni n'ai goût à rien. Parce que sans elle, rien n'a plus de sens. Aussi, je lui pardonne à chaque fois qu'elle se retourne pour se lover contre moi. Comme un chaton qui après avoir fait quelques mètres en dehors de la maison retourne à l'abri.

Je ne sais que faire, et les heures passent alors que mon espoir d'obtenir une note correcte au partiel de demain décroît en conséquence. Mais je ne saurais rien faire d'autre tant que rien ne sera arrangé.

Et ces larmes qui ne tarissent pas.

Parce que bordel, elle me manque..
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Should I Stay..

..Or Should I Go? (The Clash)

La vie en fin de compte, ne cesse de nous réserver des surprises. Et pas forcément -ou devrais-je dire bien souvent?- quand on s'y attend le plus. Jusque là, rien de nouveau.

Le weekend, un joli mot qui rime avec détente, relaxation, fête, mais aussi révisions et boulot. Il fut un temps (qui remonte à quelques années en fait) où il était également synonyme de remise en question, prise de recul, et morosité.
Il fut un temps.
Maintenant que j'y pense, cela fait un moment que je n'ai pas pris le temps de me poser quelques instants, pour faire le point. Penser. Réfléchir à ce que je fais. Ce que j'ai pu accomplir jusqu'à présent, et ce qu'il me reste à faire. Car ces derniers mois, je ne faisais que me projeter dans l'avenir. Un avenir commun. Et c'était bien beau. Mais un petit quelque chose, à peine quelques paragraphes, phrases, m'ont servi de piqûre de rappel.
Never take it for granted.


Mon existence jusqu'ici n'a jamais été glorieuse. Certes, je ne suis ni dans le besoin, ni victime d'une machination planétaire visant à s'acharner sur moi et se complaisant à me rendre malheureux. Néanmoins, j'ai toujours eu cette sensation désagréable d'avancer avec des entraves.
Lorsque je regarde les vidéos de moi bébé, je vois un magnifique bambin habillé avec des vêtements qui ressemblent forts à ceux d'une fille. "On les a récupéré de tes cousines à l'époque, c'était plus économique."
Faire des économies, je veux bien. Mais alors pourquoi ce chouchou pour accrocher mes cheveux sur certaines images? "Tes cheveux ont toujours poussé trop vite. Il fallait te les attacher."
Bon. D'accord. Les adultes ont toujours des réponses. Foireuses au possible, mais quand on est tout petit, on ne discute pas. On sent, on sait qu'ils ont tort, mais bon, Le Chef a toujours raison. Et le chef, c'est les parents. Du moins tant qu'on dépend d'eux. Financièrement, ou autre.
Bref, je ressemblais à une fille quand j'étais bébé. Rien de très grave en soi. Mais ça reste. On s'imagine que les parents préféraient avoir une fille plutôt qu'un garçon.
En primaire, lorsqu'on jouait, j'avais souvent le mauvais rôle. Celui qui devait courir après les filles, qui devait attraper la balle, ou bien faire les choses les plus dangereuses.
Au collège, on ne me choisissait jamais en premier. Pas en dernier (je n'étais pas assez handicapé physiquement ou mentalement semble-t-il) mais plutôt dans la masse des "Celui-là on le prend en tant que chair à canon." Un figurant, un back-up.
Au lycée, on me voyait littéraire quand j'étais passionné de sciences. "Tu n'as pas le niveau en sciences, mais tu excelles en lettres". Puis on m'a encouragé à faire une prépa commerce quand je voulais faire une prépa Maths Sup/Spé . "Vu ton niveau en français, et en anglais en particulier, tu serais peut-être même accepté à HEC!"
En prépa, on me répétait souvent: "Tu n'intégreras jamais une Grande Ecole. Ou alors une avec prépa intégrée, ou une école privée."

Je pense qu'après ce "petit" résumé, d'aucuns comprendront ce que je veux dire par "j'ai l'habitude de nager à contre-courant".
Mais ce qui était à mes yeux un obstacle s'est révélé être une force. Je ne pouvais rien faire contre ce que disaient les gens. Alors je me suis battu. Je courais vite, étais suffisamment rapide pour attraper la balle, les filles -certains diront que le principe est le même, à ceci prêt qu'une balle ne crie ni ne se débat pas ^^-. J'ai fini par me montrer assez habile pour finir par être un avantage aux yeux de ceux qui me choisissaient. Pas assez populaire ou encore excellent, mais plutôt comme un genre de freelancer qui rapportait des points de son côté. J'aimais prendre des risques, et je les assumais. On a fini par m'apprécier. Pas pour ma personnalité, mais pour mes compétences. Un outil reste un outil. Peu importe qu'il ne soit pas le plus agréable à l'oeil, tant qu'il fait son travail.
Je suis passé en 1è S malgré les avis négatifs des enseignants. Je crois même avoir déçu ma professeur de lettres qui voyait en moi un "visionnaire" (voyez-vous ça). J'ai obtenu un Bac S avec mention. Ai intégré une prépa Sciences, et aujourd'hui je suis en Ecole d'Ingénieur. Je ne suis pas vraiment impopulaire, et la plupart des personnes que je croise dans La Rue (ENSEA réf) me salue avec un "Salut, ça va?" alors que je ne les connais ni d'Eve, ni d'Adam, ne pouvant répondre que d'un: "Et toi?"
J'étais -et suis toujours- aussi raide qu'un piquet, mais j'arrive à faire quelques choses de mes jambes. Je sais danser. Et plutôt pas trop mal ^_^"
Alors quand les gens me disent: "Ce n'est pas possible" ou "Tu n'y arriveras pas", je me contente de hausser les épaules avec un sourire, avant d'ajouter un "J'ai l'habitude de déjouer les statistiques."

Mais aujourd'hui, je fatigue. A force de faire passer les attentes et les souhaits des autres avant les miens, je m'oublie. Et en ne faisant que lutter contre le mouvement, me battre pour faire mes preuves, Je m'use. Et je finis par me faire du mal.

Moi aussi j'ai des sensations, une sensibilité. Des faiblesses. Moi aussi j'ai du mal. A tenir le rythme, à tenir la distance. A garder le sourire et être ce "roc qui semble tenir et soutenir sans faillir toutes les personnes qui veulent s'y accrocher". Parfois j'aimerais pouvoir faire tomber ce masque de bonne humeur et de réconfort. Me laisser aller, emporter par cette vague toute puissante, tout lâcher pour me noyer dans des flots où tout s'efface, où plus rien n'a d'importance.

Ne plus se sentir coupable de répondre aux sourires d'une jolie fille, ne plus se retenir de danser, bouger "librement". Moi aussi je ne serais pas contre parfois de pouvoir flirter en soirée, ou au moins répondre à des avances innocentes.
Moi aussi j'aimerais qu'on me réconforte, qu'on me dise que tout ira bien. Alors oui, je suis un garçon, et oui, je suis grand donc je sais me débrouiller tout seul. Mais j'ai aussi besoin qu'on s'inquiète pour moi, qu'on prenne soin de moi. Qu'on ne me tienne pas dans l'ignorance, pour me balancer une bombe une fois de temps en temps. Parce que le traitement du silence, j'en ai assez.

Je sais qu'on se comprend d'une manière que j'ai encore du mal à expliquer aujourd'hui. Qu'on est "en phase" sur la plupart des choses. Je suis conscient qu'on est suffisamment bien ensemble pour oublier la plupart des petites choses qui ne vont pas, mais justement, ce n'est pas une raison pour tout passer sous silence. Tous les détails ont une raison d'être. "Aucune braise ne mérite d'être oubliée, car chacune a le potentiel pour déclencher un incendie.."

En commençant d'écrire, je n'avais pas pour but de faire de cet article un message à ton unique attention, mais puisque nous y sommes, autant ne pas se retenir.

Je ne suis pas maître de ton destin, ou de ton avenir, et encore moins de tes pensées, choix et envies. Tu fais ce que tu veux ma chérie. Je ne t'ai jamais rien imposée il me semble.. Je me contente d'être là, avec toi, à tes côtés. Je ne fais que t'apporter ce que je peux. Mes capacités, mon assurance, mon calme et mon amour. Tu es la seule qui puisse influer sur ta vie. Et tant mieux si je puis en faire partie.
Alors bien sûr, tu fais des erreurs, tu changes d'avis, tu remets tout en question et même nous de temps à autres. Mais qui n'en fait pas? Tu as le droit de faire des faux pas. A moi de t'aider et de t'épauler. C'est mon rôle après tout.
Pour répondre à tes questions:
Si tu veux te couper les cheveux, fais-le. Ce n'est pas parce que je te trouve radieuse avec ta crinière dorée que je te rejetterais si tu élagues un peu =). Je t'ai toujours trouvée délicieuse..
Si tu n'as pas envie de venir en région parisienne, et t'installer avec moi, eh bien qu'il en soit ainsi. Si tu ne peux pas supporter d'étudier, ou bosser sur Paris, ne le fais pas. Et si -puisqu'il semble que c'est en finale la question sur laquelle tout repose- tu ne peux pas attendre encore un an ou deux avant qu'on puisse emménager ailleurs (je n'ai jamais rien eu contre Nantes, je t'avais même dit que c'était un bon plan), eh bien tant pis.
Si tu as besoin d'être tranquille, un peu seule, je ne te retiens pas. Il est vrai que tu n'as pas vraiment pu respirer. Je voudrais simplement te rappeler que je ne t'ai jamais forcée la main, et que c'est de toi-même que tu es venue vers moi. Je sais ce que c'est d'être seul. Et je sais qu'une fois qu'on y est, cela ne fait pas du bien. On ne s'y habitue pas, contrairement à ce qu'on peut dire. Avoir peur n'est pas une tare.
C'est également toi qui a la première parlé d'enfants. J'avais dit que je n'étais absolument pas contre, que j'avais également envie plus tard d'être père. J'avais dit 24 comme étant un bon âge, tu es venue avec 23. C'est moi aussi qui t'ai rassurée lorsque tu m'as avoué avoir peur de ne pas être une bonne mère.

En fin de compte, je réalise que jusqu'à présent, je ne t'ai quasiment jamais parlé de mes propres envies qui ne soient pas les tiennes. Je n'ai fait qu'être d'accord, te conforter dans tes choix, t'encourager dans tes projets, t'accompagner dans tes démarches.
Sans jamais faillir, je t'ai aidé. Quand tu manquais de confiance, quand tu avais le moral au plus bas. Je t'ai presque toujours laissée une porte de sortie tu te rappelles? Au cas-où.
J'ai été là quand tu as douté. Quand tu as failli sombrer. Je t'ai pardonnée.

J'ai essayé de bien m'entendre avec tes parents, ta famille. Et le courant est "plutôt bien" passé. De mon côté, tu as fais la même chose. Tu voulais bien t'entendre avec ma famille et tu as réussi. Mais si tu penses que leur accord, leur soutien envers moi sonne comme une obligation, je peux tout aussi bien me les mettre à dos. Si cela peut te faire te sentir mieux.

J'ai mis du temps pour l'admettre. Pour me sentir suffisamment bien. Et quelque part, c'est aussi grâce à toi. Je suis prêt. Et si je donne cette image de stabilité, de confiance, c'est aussi pour toi.
Mais si tu n'en veux pas, qu'il en soit ainsi. J'ai toujours fait de mon mieux. Je n'ai pas de regret. Quand je t'ai choisie, j'ai tout accepté de toi. Et entre autres, que tu changes complètement d'avis, que tu sois paradoxale en faisaient partie.

Qu'importe, je t'ai toujours soutenue. Et je continuerai. Parce que c'est ce que je suis. L'homme que tu as connu au détour d'une galerie, et qui s'est arrêté pour toi..
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"And everytime I look at her, it's like I had been blind all my life, and was just starting to see.."

N. Werther
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Wedding: Laetitia & Stephane -01.10.2011-

Ballan-Miré - Vallères.

Arrivée le 30 Septembre à 21h55, Départ le 2 Octobre à 18h42.
Soit 45 heures de rush brut. Un week-end plutôt intense donc.

Et dès l'arrivée sur Tours, déjà un contre-temps: 15 minutes de retard. Surprenant pour un trajet d'une heure en TGV, quand on sait que les Intercités arrivent généralement à l'heure. Normal ^_^
Après une traversée du quai qui m'a semblé durer une petite éternité, j'arrive en vue d'un petit chaton, qui déjà a le regard rivé sur moi. Je ne peux pas lui en vouloir, je n'ai d'yeux que pour elle, blâmant presque les voyageurs qui s'interposent et me forcent à la quitter du regard.
Les quelques derniers mètres franchis, et je retrouve enfin cette blonde qui m'avait tant manqué. Deux mois, c'est long. Trop long.
Petit coup d'oeil appréciateur pour constater que rien n'a changé. Toujours aussi belle, toujours aussi bien habillée. La gare non plus n'a pas trop changé, toujours en rénovation ("J'aime beaucoup la nouvelle déco, toute cette armature en fer.. xD"). Mais pas le temps de traîner. C'est que le programme de demain s'annonce chargé. Très chargé.

Car en effet, la "petite grande" soeur se marie! Le prétendant est un grand gaillard de presque deux mètres. Le contraste est assez prononcé (1m57 contre 1m92 sauf défaut de mémoire de ma part). Et le couple d'autant plus charmant =)

Par ailleurs, tout était très réussi et agréable. Que ce soit l'officialisation des voeux en présence d'un adjoint du maire aussi sympathique que bavard, la sortie de l'église sous une myriade de bulles soufflées par de charmants bambins, ou bien la fête qui s'en est suivie. Au programme, de la somptueuse musique (jouée par l'orchestre dont font partie les parents de la mariée), des animations très amusantes, et des diaporamas tout aussi fortes en rire. Le tout pendant un repas tout simplement délicieux, dans un cadre assez idyllique. Le soleil et les températures (digne de la saison estivale) étaient au rendez-vous.

Pour nous, la soirée s'est arrêté aux alentours de 3h du matin. D'autres cependant (comme les mariés) se sont couchés vers 6h ai-je entendu dire. Sachant qu'aux alentours de 13h un deuxième repas était annoncé. Dur, mais toujours très agréable.

Mais place aux photos:


L'arrivée des stars sous une kyrielle de bulles aux reflets irisés

Le traditionnel baiser à la sortie de la mairie

La belle, rayonnante..
Une coiffure aussi sophistiquée que splendide, pour un total de 60 épingles

Une des innombrables merveilles gustatives/décoratives dont on a eu droit lors du repas

Beau temps pour un début d'Octobre n'est-ce pas?

Un mariage vraiment très réussi donc.
Le plus marquant a d'après moi été d'assister à toute la tension et la nervosité dus aux préparatifs et accumulés pendant des mois et des mois, pour simplement faire en sorte que ces deux jours soient aussi parfaits que possible. Et encore, je n'ai été que spectateur.

Encore félicitations aux mariés, et un grand merci à toute la famille =)
 
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