0

Beautiful Days



Such an old song, yet it still echoes in my heart and my mind..

Beautiful Days - Venus


I wish i was mad
Fucked up and done
I wish i was bad
And completely wrong


I wish i was made
Rebuilt-up and fake
I wish i could lie
And never could fail

And live some beautiful days
In a magical place
Beautiful loves
Perfect and straight
Beautiful days
In a magical place
A new dream is born
The new freaks have come

I wish i was fast
And crazy as a dog
I wish i could last
As long as the gods

I wish i could be
Perfectly free
Wish i was a creep
Wish i made you bleed

And live some beautiful days
In a magical place
Beautiful loves
Perfect and straight
Beautiful days
In a magical place
A new dream is born
The new freaks have come
Beautiful days
In a magical place
Beautiful loves
Perfect and straight
Beautiful days...
0

Résilience


Mardi 20 Décembre, 21h36.

Cela fait maintenant un peu plus d’un mois. Le temps a passé, depuis. Pas assez pour pouvoir prétendre avoir surmonté les événements malgré tout récents. Mais force est de constater que les jours se sont succédés les uns aux autres. Chaque jour, un nouveau soleil se lève et se couche sans que rien ne puisse l’arrêter. Ou du moins est-ce ce que j’imagine. La nuit est encore présente à mon réveil, et il fait déjà sombre lorsque je franchis le seuil de ma porte. Pour ce qui est de l’emploi du temps, je vis le quotidien de nombreuses personnes, et c’est loin d’être évident.

Chaque jour, une nouvelle révolution s’opère. Des gens meurent et naissent, des tragédies se déroulent, des joies et des peines prennent vie et disparaissent. Et pourtant, la Terre tourne indifféremment, somme toute inlassable à ce qui se passe dans nos vies. La plupart du temps, le réflexe conditionné du « savoir vivre en société » gère nos actions, nos réactions, notre comportement vis-à-vis des autres. Le sourire vient tout seul, presque involontairement. Et force est de constater que les talents d’acteurs sont nécessaires pour pouvoir survivre en société, et qu’ils sont présents en chacun de nous. Et d’autres fois, le masque se fendille, se craquèle, et finit par tomber. Et on se sent seul, terriblement seul, alors même que tout le monde nous entoure et ignore le désespoir qui à nouveau nous happe. Peu importe l’expérience, la force mentale dont on dispose, rien ne prépare à ce sentiment de perte, de solitude, cette résurgence implacable.
Si la guérison prend du temps, la rechute est toujours là, à guetter. Et elle frappe toujours au moment où on s’y attend le moins.

Dernièrement lors d’un atelier, on m’a demandé ce que j’aurais voulu changer dans ma vie. J’ai eu tellement de pensées, tellement de sentiments forts que tout s’est emmêlé, et la confusion a menacé de me rendre fou. J’ai ravalé avec peine le cynisme qui commençait à m’envahir, et réajusté mon masque.
J’ai vécu pas mal de choses du haut de mes jeunes années. Connu plusieurs peines, et quelques joies. Je suis passé par quasiment toute la palette des émotions et sentiments. Mais aujourd’hui, je me sens surtout coupable. J’ai été le meilleur homme possible, et j’ai apporté le bonheur aux gens que j’aimais. Cela, rien ne pourra jamais me le retirer. Mais j’ai également fait des erreurs, et je me suis montré plus que détestable en certaines occasions. Je n’ai pas hésité à exprimer ma rancœur, et à la faire subir aux gens qui m’avaient aimé. Et qu’importe les justifications que je pourrais apporter, je n’ai pas d’excuse. Rien n’excuse certains comportements..

En fin de compte je me rends compte que j’ai toujours été doué pour finir par tout gâcher. Comme si à chaque fois que j’avais le choix entre deux maux je choisissais de prendre le pire.. Moi et mon goût prononcé pour le théâtral..

C’est quelque chose que je n’ai jamais avoué, et que je n’avouerai probablement jamais en face des personnes concernées. Les sentiments sont encore trop frais et intenses pour que j’en puisse faire abstraction. Mais c’est surtout quelque chose que j’avais besoin de dire. D’écrire.



 
Copyright © Paradoxal Eden