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Beauty and the Beast.


(titre original: Et comme si ce n'était pas suffisant)

J'ai toujours essayé d'être correct. De respecter certaines limites, et ce, jusque dans la douleur et la peine, voire la colère. Je ne m'étendrai pas dessus, le sujet a été abordé maintes fois, et puis, il paraît que ma prose est source d'ennui..
Bien sûr, j'ai fait des erreurs. Bien sûr j'ai (plusieurs fois) failli, et avec un talent incroyable par moment. Je ne cesserai jamais d'avoir ces souvenirs en mémoire, au même titre que jamais les regrets ne me quitteront totalement. J'ai été une belle ordure, je ne le nie pas. J'ai causé du tort, tout comme on m'en a causé. Je ne cherche pas à me justifier.
Malgré tout, je me suis montré plus que convenable la majeure partie du temps. Mais il semble qu'à la fin, tout cela ne compte pas.

On a beau connaître la chanson, on ne s'habitue jamais à l'inconstance des sentiments humains. Je parle d'inconstance, mais il faudrait plutôt parler de paradoxe. Pour faire court, nommons cela le syndrome du poisson rouge d'une part, et celui du feu rouge d'autre part. Enough said.
Et pourtant, il n'y a rien à blâmer. Rien à pardonner puisque c'est dans la nature des hommes d'oublier. Ce qui n'augure rien de bon pour moi à ce sujet. D'avancer, et quelque part, de ne pas se retourner.

On peut passer des années à tenter de forger une merveille, de construire quelque chose, qu'importe la chose d'ailleurs, tant que l'on poursuit ses rêves. Il suffira toujours du battement d'ailes d'un papillon pour venir tout détruire. Sans espoir de rédemption.
Et peu importe tous les efforts que l'on peut faire pour être le meilleur homme possible, tenter d'être le plus compréhensif et aimant, on ne pourra jamais égaler le plus incroyable des salauds.
"Pretending she wants a charming prince, falls in love with scumbags and talks shit about the nice ones.."
N'est-il pas étrange de constater qu'une fois que l'on commence à déprécier une personne, tout ce qu'elle fait devient énervant? Jusque dans les choses qui autrefois nous plaisaient? Fuck Human Logic. 




Et pourtant, malgré les griefs que j'ai pu éprouver, j'ai été assez décent pour éviter de porter des accusations ad hominem jusqu'à présent. Je n'ai jamais eu l'orgueil de prétendre que mon style était admirable, ou même bon. Ni même de vouloir briller parce que j'utilisais des expressions "recherchées". Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est de ne pas ressembler à n'importe qui. Sortir du lot sans trop attirer l'attention pour autant. Un paradoxe dans lequel certains se reconnaîtront.
Alors oui, j'ai trouvé l'écriture et les lettres, et je m'y suis réfugié. Peut-être parce que c'était le moyen le plus approprié selon moi, et peut-être à cause de prédispositions. Je n'en sais rien, et d'ailleurs, peu m'importe. J'en avais assez d'être la risée, de ne pas me sentir à l'aise. J'ai fait de ma faiblesse une force.
Aujourd'hui, j'ai tendance à le clamer haut et fort. Mais la vérité, c'est que je ne suis pas satisfait. J'ai toujours détesté la façon dont je parlais, dont j'écrivais, m'exprimais. M'entendre parler me donne même envie de me couper la langue parfois. On a beau me soutenir le contraire, rien n'a vraiment changé avec les années. Je n'ai rien de spécial. Rien qui soit digne d'intérêt. Alors je rajoute des mots, je fais des jolies tournures pour compenser. Pour cacher tout ce que je ne suis pas. Ma culture se résume à ce que j'ai pu apprendre étant "gamin". Mon esprit est emprunté dans les livres. Mon apparence est la seule chose qui m'appartienne vraiment, et elle est tout ce qu'il y a de plus ordinaire.. C'est peut-être ce que je déteste le plus chez moi. Je suis quelqu'un de banal. Je n'ai que ma gentillesse et ma volonté de devenir meilleur. Et ce ne sera jamais suffisant. J'ai arrêté d'évoluer, et depuis, je régresse. Je ne fais que m'adapter. Je ne suis qu'un caméléon.

J'ai grandi trop vite. Et pas assez mûri. J'en suis devenu blasé alors que je ne savais rien. J'étais cynique avant de connaître l'importance des choses. C'est devenu une habitude de vie. Certaines personnes décident de trouver le réconfort dans des illusions agréables ou des bras réconfortants. D'autres se jettent à corps perdu dans ce qu'ils aiment. Pour ma part, je ne suis ni assez talentueux, ni assez motivé pour faire autant d'efforts. Car après tout, une relation est épuisante, tout comme une passion. Qu'on en rit ou qu'on en pleure, il n'y a pas tellement de repos. De perpétuelles montagnes russes.
Choisir de ne pas accorder d'importance à quoi que ce soit, c'est une solution de facilité, mais elle a le mérite de ne pas se mentir. Temporaire, mais efficace.

Alors oui, je sais me servir des mots assez bien pour obtenir ce que je veux. Pour faire croire aux gens des choses qui ne sont pas vraies. Certains parleront de manipulation. D'une certaine manière, ils n'auront pas tout à fait tort. Mais jamais, jamais je n'ai manipulé les gens pour qui j'ai eu de l'affection. J'ai toujours été honnête. J'ai toujours laissé le choix. Et à chaque instant la porte était ouverte. Alors même que j'aurais dû être le premier à partir, ne jamais avoir accepté. J'ai cédé. A chaque fois. Et je me suis attaché un peu plus. A chaque fois.
La grande erreur, c'est de tomber amoureux des personnes qui nous sont les plus proches. Ce sentiment d'attachement après avoir passé tant de temps à les réconforter, à rire, pleurer ensemble. Cette impression d'osmose a tendance à tout embrouiller. A nous faire oublier toute raison. Et lorsque l'on perd, c'est pour de bon. Pas de seconde chance, pas de vie supplémentaire.

Une vieille amie m'a dit que ce n'était jamais facile avec moi. Je veux bien lui donner raison. Je suis tout sauf quelqu'un de facile à vivre. Mais je me soigne. Et même en mettant le passé derrière moi, même en tentant de le reléguer dans un coin sombre qui ne verra jamais plus la lumière, il y a des moments où une éclaircie vient me rappeler ce que j'ai été, ce qu'on m'a fait. Mais je ne perd pas espoir. "Trop tôt, trop vite."
Malgré les cicatrices que je porte, je continue. Je revêt mon masque, et entre sur scène. Même si on a l'impression que ça ne rime à rien, que sitôt avoir tourné la page, tout s'oublie. Qu'on est prêt à tout croire sans lire entre les lignes.

Parce que finalement, c'est ça ou abandonner.

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Cancer.



C'est l'histoire d'une femme a l'esprit remarquable, née au Vietnam dans une famille que l'on pourrait considérer comme bourgeoise, aisée. Une famille qui lors de la prise de pouvoir par les Communistes, a d'abord dû accueillir, héberger les partisans du régime dans leur propriété, subir une intrusion un peu plus invasive chaque jour, avant d'être "enjointe" de céder ses biens et richesses. Une famille qui, refusant de voir un régime "corrompu" dilapider tout ce qu'elle avait acquis à la sueur de son front, a décidé de fuir le pays par avion, puis par bateaux lors de la fermeture des frontières. Un périple de plusieurs mois, dont très peu ont survécu. Les conditions météo, les autorités, les pirates ainsi que les maladies frappant sans se soucier d'une quelconque justice.
L'arrivée en France, terre "promise", la lente et pénible adaptation, le travail incessant à fournir, l'absence de soutien de la plupart des camarades.. Une situation qu'elle n'a pas été la seule à vivre. Heureusement pour elle, malheureusement pour eux tous.

Cette femme, non contente de réussir à s'adapter, ne s'est pas simplement intégrée avec modestie. Ingénieure diplômée des Mines, de Centrale, ayant décroché plusieurs MBA et doctorats en électronique, matériaux,.. , consultante et conseillère au sein de plusieurs entreprises, directrice d'une Ecole d'Ingénieure (privée). On dira ce qu'on voudra, on ne pourra pas lui retirer qu'elle a réussi sa vie. Seul bémol? Son caractère trop fier et trempé. Ce qui lui aura valu de devoir changer plusieurs fois de poste parce qu'elle ne s'entendait pas avec la hiérarchie. Le même caractère indépendant qui lui aura valu de ne s'attacher à personne d'autre qu'aux membres de sa famille et amis.

Cette femme, c'est ma tante. Elle a aujourd'hui 52 ans, et elle est atteinte d'un cancer des ovaires. Stade terminal.
Le diagnostique initial est tombé il y a quelques années, et presque par hasard. Comme c'est souvent le cas avec cette forme de cancer, il est difficile à repérer, car les personnes atteintes ont tendance à l'assimiler à de banals maux de ventre. La maladie était déjà bien avancée, les métastases étant délocalisées et se multipliant régulièrement. Pourtant à ce moment là, il y avait de l'espoir.
C'est pour cette raison qu'elle a suivi différents traitements: chimiothérapie, radiothérapie, thérapie génique.. visant à réduire la taille des tissus cancéreux avant l'opération chirurgicale. Aucun de ces traitements n'est agréable, bien au contraire. Parmi les effets secondaires bien connus, on peut citer la chute de cheveux, les nausées, vomissements, perte de l'appétit, détérioration de l'humeur, ...
Quelques semaines avant la date prévue pour l'intervention, elle apprend que certains foyers n'avaient pas été localisés auparavant, et que, puisqu'ils n'ont été suffisamment traités, il va falloir recommencer continuer.
Et pendant tout ce temps là, elle ne peut rien faire d'autre qu'attendre, et subir en silence. Voyant la réaction de ses proches face à la dégradation de son état, elle finit par ne plus souhaiter qu'on lui rende visite, devenant aigrie quant elle reçoit de la compagnie.
Lorsqu'enfin, et par un hasard heureux, elle se sent un peu mieux, on lui dit qu'elle est prête pour l'opération. Mais cette femme, perfectionniste jusqu'au bout des ongles et qui n'a jamais rien laissé au hasard ou inachevé, décide alors de reporter l'opération, voulant profiter de sa petite amélioration de santé pour terminer ses papiers. Au cas-où dit-elle.
Il y a quelques semaines, alors qu'elle terminait ses affaires, on lui fait repasser des examens afin de préparer au mieux la chirurgie. Elle attend, sentant ses forces décliner à nouveau après le bref regain d'énergie qu'elle avait connu. Hier, le résultat tombe: Le cancer s'est propagé à nouveau, et d'autant plus rapidement qu'auparavant. Il est trop tard. Plus rien à faire. Stupide? La seule chose de stupide selon moi, c'est ce cancer qui la touche.
Seuls les personnes les plus proches sont au courant. Elle refuse que la plupart des membres de la famille le sache (en particulier ceux qui sont aux Etats-Unis), pour ne pas déclencher un élan de panique ou de pitié. Je ne saurais dire. Ma mère est tiraillée entre la volonté de lui accorder ce souhait, et l'envie de l'aider en invitant toute la famille à rester auprès d'elle jusqu'à la fin. Le téléphone sonne presque toutes les heures depuis hier maintenant. Préparatifs, et autres. Ma tante elle, n'aspire qu'à rentrer chez elle. Et même ça, on le lui refuse. "Elle est trop lourde" a-t-on dit à ma mère. Curieuse formulation pour signifier qu'elle mourra tout de suite chez elle. La solution serait alors de l'installer dans un hospice pour les personnes en fin de vie. Bonjour l'ambiance..

Quant à moi, j'assiste à tout ce déferlement d'émotions, d’évènements, avec un étrange détachement. Presque comme elle. J'ai parfaitement conscience de tout ce qui se passe. Et j'ai toujours été proche de ma tante, appréciant ces conseils, cet humour et cette énergie qu'elle avait toujours en elle. Et pourtant, devant ma mère qui semble désemparée, elle qui d'habitude sait toujours quoi faire, je reste impassible alors que ma soeur actuellement en Angleterre semble avoir le moral au plus bas. Est-ce la soudaineté des choses qui m'empêche de réaliser, ou bien quelque chose en moi qui ne va pas? Serais-je aussi calme qu'elle? Aussi calme que je le suis maintenant lorsque la fin viendra?
Je ne saurais le dire..

Et j'attends.. Nous attendons tous..
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Random.

Trop de choses à dire, et trop peu de temps pour le faire.
C'est du moins l'état d'esprit dans lequel je me trouvais il y a encore quelques minutes. Le weekend à Londres, la semaine à Canterbury, sur le campus universitaire, et la semaine BDE (comprendre Bureau Des Elèves pour ceux qui ne connaissent pas le système Fac/Grande Ecole) avec les différentes soirées de listes et les activités dans les locaux de l'Ecole. Bref, beaucoup de choses en peu de temps.
Puis, comme c'est souvent le cas lorsque je m'apprête à publier un nouvel article, je me suis mis à réfléchir. Eh oui, car bien qu'on puisse croire le contraire, le processus d'écriture ne se fait pas (toujours) sur un coup de tête chez moi. Le sujet à traiter, la manière de l'aborder et de l'introduire.. Bien sûr, la suite vient d'elle-même. Comme si d'une certaine façon, une étincelle, un coup de pouce était nécessaire (mais suffisant) pour faire démarrer la machine. Je suppose que quelque part, je n'ai pas vraiment changé sur ce point-ci.

Anyways, tout ça pour dire qu'au moment de l'écriture, j'ai eu comme à mon habitude, un petit moment d'hésitation. Hésitation due à cette pensée que j'ai eu -et que j'ose croire que tout blogueur a déjà connu un jour- à savoir "C'est bien joli tout ça, mais comment rendre le sujet aussi intéressant que tu le perçois?". Puis "En même temps, qui va s'y intéresser? Jveux dire, c'est ta vie, pas celle du Dalaï Lama (j'ignore pourquoi j'ai pensé à cette référence). Osef de ce qui peut bien se passer dans ta petite existence." Pour finir sur "Wtf, c'est un blog, c'est fait pour ça, et puis, tu écris pour toi, pas pour les autres."
Il n'empêche que mine de rien, le regard des autres importe. Car auquel cas à quoi bon utiliser un blog plutôt qu'un bloc-note?
Mais bon, vu que vous êtes capables de lire ces lignes, il paraît assez évident que la petite "séance réflexion" ne m'a pas (complètement) refroidi. Néanmoins, cela m'a permis de me donner des axes sur lesquels focaliser le contenu de cet article.

Bref, fermeture de la parenthèse.

Concernant le séjour en Angleterre, il s'y est passé pas mal de choses, mais aucune que je ne juge vraiment utile ou nécessaire de détailler. Ah si, peut-être un point: NRJ mobile, ça craint! Parce que si en France, le service est satisfaisant, en Angleterre, aucun réseau compatible! "Your sim card doesn't allow you to connect to this network". Fuck!
Alors moi qui avait planifié un rendez-vous sur Londres dès mon arrivée, j'avais un peu les nerfs. Déjà que la navette faisant la liaison Luton - Gloucester Place avait 30min de retard, j'ai passé 15 bonnes minutes à essayer de trouver un moyen d'avoir du réseau. Heureusement, j'ai eu l'excellente idée d'aller acheter une carte sim locale dans le premier tabac rencontré. Et franchement, aucune difficulté à comprendre ou à me faire comprendre ^^ Like a Boss!. Humour intended.
Bref, après cela, weekend sur Londres, dépensé près de 160£ en soldes (ce qui même quand on est économe et qu'on s'efforce de mettre de côté pour ce genre d'occasions est un montant plus qu'honorable pour un étudiant). Faut dire que là-bas, on peut vraiment faire des affaires, à condition de chercher et de ne pas hésiter à négocier. Une chose est sûre, la vie est vraiment chère chez les britons!
Par rapport à la vie sur le campus, RAS de particulier. à part que Canterbury est vraiment cosmopolite d'un certain point de vue. On remarque bien la présence d'un des plus grands campus européen à proximité. Et les anglais ne doivent pas représenter plus de 50% de la population étudiante. Russe, néerlandais, espagnol, italien, allemand, chinois, ..j'ai dû entendre facilement une dizaine de langues durant le séjour. Avec une proportion non négligeable de personnes venues d'Europe de l'Est (ce qui n'était pas pour le moins déplaisant).
Concernant les soirées, je m'efforcerai d'être concis. Nombreuses, originales, propices aux rencontres en tout genre. To put it in a nutshell, enjoyable. 
Ca m'a fait du bien, c'est sûr.

Back in France. 
Fin du weekend un peu morose. Personne à la maison, rien à faire, plus la retombée du moral après les events des derniers jours.
Passons à la semaine BDE. Personnellement, je n'ai pas vraiment envie d'en parler. Pour la simple et bonne raison que j'ai dû faire mon fantôme la moitié de la semaine (histoire de laisser reposer le foie ainsi que mon dos quelque peu meurtri) et qu'il n'y a rien de très passionnant (pour des externes). J'ai quand même fait une soirée sur les trois prévues. Sympa, sans plus. C'est l'after qui est plus intéressant.

Décidé de dormir chez un pote, dans sa chambre d'étudiant. En rentrant vers 2h30, il me prévient: "Par contre, j'ai pas de sac de couchage. On va aller en demander un à l'étage du dessus". Pas de réponse arrivé sur place. Tant pis. Après, je ne sais pas si c'est l'alcool qui a parlé, ou un quelconque hasard, mais j'ai senti une odeur de pizza suivie de bruits de discussion. Je fais signe à mon hôte et on se dirige vers la source. Une porte grande ouverte, un mec portant une couette qui attend sur le seuil que sa copine daigne le rejoindre.
"- Tiens, vous étiez à la soirée?"
"- Ouais. Toi aussi?"
"- Non non, c'était ma copine. Moi je bouquinais en l'attendant."
"- Cool, quel genre?"
"- De la fantasy."
Et là, c'est le drame. S'il y a un sujet sur lequel il ne faut pas me lancer, c'est les bouquins, et encore moins la fantasy. Parce qu'une fois parti, il n'y a pas de retour possible ^^.
Bref, on commence à parler références et oeuvres, et là, une des nanas dans l'appartement nous entend, et dit "Bon sang, ça parle de Krondor, faut que je les rejoigne là!". Donc on se retrouve à parler dans le couloir, puis la discussion se prolongeant, on migre dans l'appartement de la demoiselle (la copine du mec nous ayant rejoint dans le même temps). Résultat, on se met à parler de fantasy, de SF et de tout ce qui peut tourner autour. Au menu, du Feist, Gemmell, Goodkind, Tolkien, et j'en passe et des meilleures. Le tout accompagné d'une pizza et arrosé d'un rhum fait maison et que franchement, je n'oublierai pas ^_^
Politique, Psychologie, Ethique, Sciences, un brin de Philo aussi, tout y est passé. Du coup, quand on est parti, il était 5h30. 3h à parler. Et pendant tout ce temps, pas un seul moment de silence. Je crois bien que c'est l'un des rares moments où j'ai pu parler sans retenue et avec passion d'un sujet qui m'est cher, et trouver écho à cet engouement partagé. Tout ça sur une rencontre fortuite. Quasi surréaliste hehe.
Bon, j'ai dormi à peine 1 heure, mais franchement, je ne le regrette pas.
Par contre, j'étais pire qu'un zombie en cours. Et là, il est temps que je dorme. Demain, c'est une grosse journée qui m'attend encore..

J'aime bien ce genre de random events ;)

 
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