"It's not about giving up, it's about letting go, and finally accepting who you are"
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What is Happiness ?
Hello
everybody, and welcome to another post ! Today’s entry will be a little different
from the most recent ones, as it will be written in French. Yeah, such a shame
I know, but it’s been some time now since the last time I did it. And even
though I love English and its beauty, nothing can replace the eloquence one has
in one’s mother tongue.
Qu’est-ce que le Bonheur ? Le mot est vague au possible, et
les différents sens que l’on peut lui trouver n’apportent que peu de
satisfaction. Le Petit Larousse Illustré
(édition limitée 2012, gagnée à un concours d’écriture s’il vous plaît !)
le décrit comme étant un « état de complète satisfaction, de plénitude ».
Encore faudrait-il pouvoir définir ce qu’est la plénitude. Quoi qu’il en soit,
d’aucuns s’accordent à dire que le bonheur est par définition un absolu, et
donc, quelque chose que l’on ne peut atteindre (merci à Jess pour la leçon de
français ^^). C’est un concept, un peu comme la perfection. Enfin, pour éviter
de nous perdre dans des digressions aussi laborieuses qu’inintéressantes, nous
nous contenterons de l’acception usuelle (et probablement quelque peu abusive).
Id est, un état de profond contentement, un événement heureux.
Dans cette optique, on pourra donc considérer que le Bonheur
est ce à quoi tout être humain aspire. Il pourra alors, suivant le point de vue
et le domaine d’étude, s’agir de l’Amour (la majuscule signifiant ici encore
qu’il s’agit d’un concept absolu, mais que l’on réduira ici au sens de
« réciproque »), de la reconnaissance (que l’on assimilera au
respect, à l’admiration, ...), et ainsi de suite.
*******
Mais le bonheur peut se trouver n’importe où, et dans les
choses les plus simples.
Ce peut être le simple plaisir de marcher sur le carrelage chaud d’une véranda baignée par un soleil estival, sentir la brise fraîche par une soirée chaude, passer une nuit en petit comité, à discuter et rire entre amis. Un sourire, accompagné d’un regard appuyé lors d’un échange avec une inconnue, ou encore le souvenir fugace, mais tout aussi intense d’une après-midi de passion effrénée dans une chambre, la fenêtre ouverte, et le vent caressant la peau. Se balader dans les rues, les yeux rêveurs et l’esprit libéré, pour terminer sur le bord des quais, le tout en charmante compagnie.
Ce peut être le simple plaisir de marcher sur le carrelage chaud d’une véranda baignée par un soleil estival, sentir la brise fraîche par une soirée chaude, passer une nuit en petit comité, à discuter et rire entre amis. Un sourire, accompagné d’un regard appuyé lors d’un échange avec une inconnue, ou encore le souvenir fugace, mais tout aussi intense d’une après-midi de passion effrénée dans une chambre, la fenêtre ouverte, et le vent caressant la peau. Se balader dans les rues, les yeux rêveurs et l’esprit libéré, pour terminer sur le bord des quais, le tout en charmante compagnie.
On passe tant de temps à poursuivre des chimères, à
rechercher le meilleur, une perfection illusoire. A regretter le passé où tout
était tellement plus simple. A se plaindre du présent, des petites choses qui
ne vont pas. Alors que pendant tout ce temps, tout était là, sous nos yeux. You
just have to reach for it.
Ces derniers temps, le bon vieux « Carpe Diem »
semble avoir été remis au goût du jour, en particulier sous une forme
édulcorée, et « hispterisée » : YOLO (You Only Live Once). Et si
l’interprétation qui en a été faite (notamment par la « jeune »
génération) est bien trop souvent abusive et « nawakesque », la philosophie
qui se trouve derrière est loin d’être dénuée de fondement. Je me suis trop
longtemps considéré comme un stoïcien, puis comme un cynique, considérant qu’ainsi
je pouvais me préserver, tout d’abord en me fermant, puis en blessant les
autres. Manger ou être mangé. Véritable manichéen, tout devait être noir ou
blanc à mes yeux. Tout était d’une certaine façon plus facile surtout.
La vérité, c’est que je ne sais pas ce que je suis. Tour à
tour pragmatique, rêveur, passionné, froid, rebelle et conformiste, je ne me
retrouve plus dans tous ces courants de pensée, ces philosophies et ces cercles
de poètes que j’aimais à révérer autrefois. Il y a une éternité maintenant, une
amie ne cessait de me répéter qu’il fallait que « j’apprenne à me forger »
plutôt que de chercher à tout prix à me rattacher à un groupe parce que
finalement, j’étais quelqu’un d’unique, mais que je ne le voyais pas. Je n’avais
pas compris à l’époque la colère dans sa voix, et encore moins le regret que je
lisais dans ses yeux. Je ne saurais dire si j’ai enfin réalisé « qui je
suis », ou bien si je deviens tout simplement trop vieux pour m’accrocher
à mes caprices enfantins..
« As-tu des rêves ? Quelque chose qui te tient
réellement à cœur ? Existe-t-il une chose pour laquelle tu sacrifierais
tout ? »
C’est à peu près le discours que j’ai tenu à une personne
qui m’était très chère. Je me rappelle en particulier de la peine que je lui
avais causée à l’époque. Et surtout, je la comprends.
Car aujourd’hui, je crois que je ne saurais plus répondre à
cette question. Et cela me rend triste ...
A sheep I
am becoming ...
Putain. Kubrick. Putain quoi.
Tout est dit dans le titre. Kubrick était un sacré réalisateur.
Je sais qu'il est réducteur et tout à fait injuste de résumer un homme à ses oeuvres, et encore plus à une seule de ses oeuvres, raison pour laquelle je ne le ferai pas.
Cependant, j'aimerais pouvoir lui faire hommage, en particulier pour un de ses films parmi toutes les oeuvres qu'il a pu produire, Barry Lyndon.
Mais avant toute chose, un petit synopsis gracieusement mis à disposition par Wikipedia:
Le résumé sus-présent ne rend absolument pas justice au film. En aussi peu de mots que je pourrais le décrire, je dirai simplement que Barry Lyndon est comparable à Vanity Fair, ou comme j'ai pu l'entendre ici ou là, à Jude L'Obscur en ce qu'il traite de la folie vaine de gens ordinaires qui s'efforcent de vivre, réussir, pour échouer misérablement. Cette oeuvre est en fait frappante de réalisme. Nous tentons de planifier et contrôler nos vies, pour à la fin finir en étant nous-mêmes contrôlés, non pas par d'autres, mais par des circonstances aléatoires et hasardeuses lorsque nous ne sommes pas complètement et catégoriquement conscients, vigilants ou tout simplement chanceux dans la poursuite de nos espérances et rêves.
D'une certaine manière, cette omniprésence de la "Fortune" au sens premier du mot est subtile, et fascinante à mes yeux. Un peu comme dans Match Point de Woody Allen (un film que j'apprécie vraiment beaucoup). A la différence près que j'ai peut-être été plus séduit par Barry Lyndon. Je ne saurais dire s'il s'agit de la période (le XVIIIè m'a toujours été très inspiratreur), du romantisme plus présent, du jeu des acteurs ou tout simplement de la réalisation. Le fait est que ce film est juste grandiose.
Le film dure 3h, ce qui peut paraître plutôt long au départ. Il n'en est rien. J'ai été complètement captivé depuis les premières minutes jusqu'à la fin du générique.Je pense que j'ai toujours été fasciné par cette capacité / propension qu'ont les hommes de commencer de rien, se battre et survivre dans la douleur, ne s'élever aux plus hauts sommets que pour tomber dans la plus basse des déchéances. Et cette façon qu'avait Kubrick de filmer, avec cette sorte de détachement, ce recul tout à fait perturbant et sublime.. Comme si les joies, les malheurs, les gloires et les turpitudes, aussi bouleversantes peuvent-ils être à l'échelle humaine, ne sont finalement que des soubresauts insignifiants..
Et là vient le moment où je cite la Bible "tu es poussière et à la poussière tu retourneras " (Genèse 3:19).
Mais non. Je n'entrerai pas dans les débats houleux qui ne feraient que gâcher mon propos. Je laisse le soin au lecteur d’interpréter comme il le souhaitera.
L'oeuvre en elle-même pourra être jugée lente dans l'action, ou mélancolique dans son déroulement et son achèvement. A mes yeux, il n'y avait plus belle adaptation possible. Surtout lorsque l'on écoute la sublime musique qui accompagne le film. "Un des rares thèmes musicaux qui soit joli dans toutes les tonalités" comme l'a fait remarqué un ami.
Jugez plutôt.
Thème Principal:
Thème Secondaire, revenant plusieurs fois dans le film:
Non vraiment, c'est de toute beauté.
Mais je n'en dirai pas plus au risque d'être redondant.
Je n'aurais qu'une seule chose à ajouter: un grand merci à vous Mr Stanley Kubrick.
Je sais qu'il est réducteur et tout à fait injuste de résumer un homme à ses oeuvres, et encore plus à une seule de ses oeuvres, raison pour laquelle je ne le ferai pas.
Cependant, j'aimerais pouvoir lui faire hommage, en particulier pour un de ses films parmi toutes les oeuvres qu'il a pu produire, Barry Lyndon.
Mais avant toute chose, un petit synopsis gracieusement mis à disposition par Wikipedia:
Barry Lyndon est un film historique anglo-américain réalisé par Stanley Kubrick en 1975, d'après le roman picaresque de William Makepeace Thackeray Les Mémoires de Barry Lyndon.
L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intrigant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise1 du xviiie siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.
Le résumé sus-présent ne rend absolument pas justice au film. En aussi peu de mots que je pourrais le décrire, je dirai simplement que Barry Lyndon est comparable à Vanity Fair, ou comme j'ai pu l'entendre ici ou là, à Jude L'Obscur en ce qu'il traite de la folie vaine de gens ordinaires qui s'efforcent de vivre, réussir, pour échouer misérablement. Cette oeuvre est en fait frappante de réalisme. Nous tentons de planifier et contrôler nos vies, pour à la fin finir en étant nous-mêmes contrôlés, non pas par d'autres, mais par des circonstances aléatoires et hasardeuses lorsque nous ne sommes pas complètement et catégoriquement conscients, vigilants ou tout simplement chanceux dans la poursuite de nos espérances et rêves.
D'une certaine manière, cette omniprésence de la "Fortune" au sens premier du mot est subtile, et fascinante à mes yeux. Un peu comme dans Match Point de Woody Allen (un film que j'apprécie vraiment beaucoup). A la différence près que j'ai peut-être été plus séduit par Barry Lyndon. Je ne saurais dire s'il s'agit de la période (le XVIIIè m'a toujours été très inspiratreur), du romantisme plus présent, du jeu des acteurs ou tout simplement de la réalisation. Le fait est que ce film est juste grandiose.
Le film dure 3h, ce qui peut paraître plutôt long au départ. Il n'en est rien. J'ai été complètement captivé depuis les premières minutes jusqu'à la fin du générique.Je pense que j'ai toujours été fasciné par cette capacité / propension qu'ont les hommes de commencer de rien, se battre et survivre dans la douleur, ne s'élever aux plus hauts sommets que pour tomber dans la plus basse des déchéances. Et cette façon qu'avait Kubrick de filmer, avec cette sorte de détachement, ce recul tout à fait perturbant et sublime.. Comme si les joies, les malheurs, les gloires et les turpitudes, aussi bouleversantes peuvent-ils être à l'échelle humaine, ne sont finalement que des soubresauts insignifiants..
Et là vient le moment où je cite la Bible "tu es poussière et à la poussière tu retourneras " (Genèse 3:19).
Mais non. Je n'entrerai pas dans les débats houleux qui ne feraient que gâcher mon propos. Je laisse le soin au lecteur d’interpréter comme il le souhaitera.
L'oeuvre en elle-même pourra être jugée lente dans l'action, ou mélancolique dans son déroulement et son achèvement. A mes yeux, il n'y avait plus belle adaptation possible. Surtout lorsque l'on écoute la sublime musique qui accompagne le film. "Un des rares thèmes musicaux qui soit joli dans toutes les tonalités" comme l'a fait remarqué un ami.
Jugez plutôt.
Thème Principal:
Thème Secondaire, revenant plusieurs fois dans le film:
Non vraiment, c'est de toute beauté.
Mais je n'en dirai pas plus au risque d'être redondant.
Je n'aurais qu'une seule chose à ajouter: un grand merci à vous Mr Stanley Kubrick.
Cold Awakening.
6:49. Réveil difficile. J'émerge lentement dans une obscurité quasi complète, la lueur verte et blafarde du réveil éclairant doucement le plafond. Mais de cette lumière, je n'ai pas conscience. Tout comme j'ignore le froid hivernal qui doit régner au dehors, ou bien encore le va et vient étouffé des ascenseurs à travers l'immeuble.
Tout ce qui importe, c'est ce parfum. Cette odeur de rose fraîchement éclose encore présente sur l'oreiller, et qui me rappelle qu'il y a moins d'une semaine, son corps reposait entre mes bras ...
Puis l'alarme sonne. La réalité se fait pressante, agressive, briseuse de rêves et d'illusions. Et l'odeur disparaît, éphémère, comme si elle n'avait été que le fruit de mon imagination. Quelle meilleure description, quel nom plus adapté que celui d'Idylle, littéralement "forme brève" ? J'ai beau essayer, l'essence s'est évaporée, et me voilà de nouveau seul ...
Il me tarde tant ...
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